Encore quelques jours pour profiter de l’exposition : Notre-Dame de Paris : la Querelle des (…)
en Inde
des Potiers dans le Monde
Les voyageurs individuels choisissent de résider généralement en centre ville où les petites ruelles abritent par quartiers les mêmes familles d’activités. Nous avons trouvé dans ces quartiers, les hôtels, la restauration, les vêtements, les chaussures, les bijoutiers, etc..., et quelquefois des artisans en action.
Les ateliers sont de très petites tailles et parfois même sur le trottoir et toujours sur le sol. La saison sèche, de novembre à mai, laisse cette facilité, mais pour la période de la mousson ! À voir !
Les ateliers plus importants sont certainement installés à la périphérie des villes, où nous n’allons pas.
Dans la hiérarchie des castes, le travail manuel n’est pas bien placé, et est en fonction de la matière travaillée. Nous avons pu voir des ferblantiers au pliage et agrafages de tôle pour réaliser des cantines de voyages, un ébéniste sculptant le pied d’un meuble, un ciseleur décorant une boite en laiton avant son émaillage, des sculpteurs sur pierre (statues religieuses). L’outillage est toujours rudimentaire, l’expérience compense. Les petites mains existent pour les travaux les plus faciles, ponçage, polissage, apprentissage ou travail des enfants ? Difficile de savoir.
En campagne, dans le Gujarat, l’artisanat traditionnel se poursuit, principalement pour le tourisme : tissage du coton, broderie, poterie (mais nous n’avons pas trouvé le bon potier !)
La situation évolue aussi rapidement, beaucoup de produits sont maintenant issus de l’industrie.
Les coûts de main d’œuvre étant encore très bas, la réparation en tout genre et la reconstruction maintiennent une activité manuelle importante.
Alexandre