Quand un poète ressent le métier du bois

, par  Marc , popularité : 15%

Charles Péguy, qui n’était pourtant pas un manuel, a écrit en 1910, un texte qui fait étonnemment écho à l’amour du bois dont parle Daniel Vazart. Même émotion, même sensualité, même volupté.

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...Il voyait, il revoyait aussi l’établi et le rabot.
L’établi, le billot pour appuyer le morceau de bois que l’on fend.
La scie et la varlope.
Les beaux vrillons, les beaux copeaux de bois.
La bonne odeur du bois frais.
Fraîchement coupé.
Fraîchement taillé.
Fraîchement scié.
Et la belle couleur, et la belle odeur,
Et la bonne couleur, et la bonne odeur.
Du bois quand on enlève l’écorce.
Quand on la pelure.
Comme un beau fruit.
Que l’on mangerait.../...

(extrait du mystère de la charité de Jeanne d’Arc).

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