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Planning mis à jour le 10 (…)
Rendez-vous de l’Encre... (suite 1)
Le bonheur d’écrire, un plaisir à part.
Écrire. Écrire pour le plaisir. Écrire pour réaliser une œuvre, petite ou grande, ou écrire simplement pour s’épanouir. Il y a mille raisons de se consacrer à cet Art d’écrire qu’est la calligraphie.
Écrire, ça commence comme une envie. Ça se poursuit comme une découverte. Ça grandit dans une expérience qui entraîne vers le premier bonheur, au delà de toute idée de résultat ou de valeur : le voyage magique avec les lettres.
Chaque lettre calligraphiée est une heure nouvelle.
Chaque mot calligraphié est une bonne nouvelle.
Chaque phrase calligraphiée est un monde nouveau qui s’offre à la jubilation du graphiste penché sur son "écritoire".
Dans un monde surencombré d’objets manufacturés sans âme, toute « œuvre » de création personnelle prend d’emblée une autre valeur. Cela tient au fil invisible qui relie cette œuvre à son auteur. Réaliser quelque chose, c’est donner de soi. C’est figer dans l’espace et le temps une attention personnelle, un moment heureux un geste rare, qui vont célébrer ensemble un instant de pure magie.
Écrire, calligraphier, c’est aussi l’art de produire une "chose" parfaitement unique.
Que ce soit un texte ou une enluminure, la moindre calligraphie est d’emblée plus attachante que n’importe quel produit imprimé, si beau soit-il.
Écrire, calligraphier, permet aussi de s’entourer de beauté et de vivre en harmonie dans un environnement qui répond vraiment a ses goûts personnels.
Écrire, calligraphier, c’est encore retrouver des gestes d’autrefois ou imaginer de nouvelles méthodes ou de nouveaux accords.
Le plaisir de calligraphier est aux antipodes de l’acte de consommer. Préparer son papier, tracer ses lignes de portée, anticiper la beauté finale, nous réconcilient avec notre pouvoir d’imaginer et d’inventer.
C’est une occupation parfois utile, souvent agréable, mais toujours extraordinairement valorisante.
Écoutons ce que nous dit Frank Lalou :
« Calligraphier, c’est participer aux gestes de milliers et de milliers de scribes qui nous ont précédés. C’est perpétuer une gestuelle qui nous dépasse, une tradition qui nous inonde.
C’est le poids de cette transmission qui fait que celui qui pratique la calligraphie, découvre ou redécouvre des éléments en lui qui sont de l’ordre du mystère. Ainsi, il actualise des énergies emmagasinées depuis des millénaires et fait sourdre toutes les genèses de l’Homme écrivant, pour enrichir son aujourd’hui »
in "calligraphie de l’invisible"
à suivre...